Les analyses effectuées sur les eaux des prélèvements intégrés et de fond révèlent ainsi des écarts de concentrations en fer et/ou manganèse parfois très importants entre les eaux de surface et les eaux de fond.
L'étang de Montaubry présente ainsi les valeurs les plus élevées mesurées en profondeur (ce même plan d'eau affiche le niveau de désoxygénation le plus marqué des plans d'eau suivis en 2022) : jusqu'à 2 360 µg/l en manganèse et 6 710 µg/l de fer en profondeur.
Ces éléments traces métalliques sont naturellement présents dans les eaux et leur niveau de représentation dans l'eau va dépendre de la géologie des terrains traversés, des processus intervenus depuis la formation des sols et des éventuelles pollutions. Les processus physico-chimiques et biologiques, les caractéristiques du milieu aquatique (richesse en éléments minéraux et organiques par exemple) vont influer sur les concentrations observées.
Ces paramètres font généralement l'objet d'une attention particulière sur les ressources en eau destinées à l'alimentation en eau potable du fait des différents problèmes qu'ils engendrent (problèmes organoleptiques : goût métallique et coloration de l'eau, diminution de l'efficacité de la désinfection, corrosion ou colmatage des ouvrages de distribution).
Ce tableau ne considère que les plans d'eau ayant fait l'objet de la recherche dans l'eau des éléments traces métalliques Fer et Manganèse (c'est à dire les plans d'eau où un suivi micropoluants est réalisé)