La beine est la zone du lac qui s’étend du rivage vers le large, formant une terrasse littorale immergée à faible pente.
Dans l’eau, les métaux ou les substances organiques sont présents dans l'eau sous forme d'ions libres ou sous forme de structures qui peuvent se complexer avec d'autres molécules. Seules certaines de ces formes peuvent être assimilées et induire un effet sur les organismes : ce sont les formes biodisponibles.
L'épilimnion est la couche supérieure d'une masse d'eau stable (lac, étang, lagune), directement en contact avec l'atmosphère et en empruntant les caractéristiques thermiques.
L'état chimique s'applique à l'ensemble des milieux (cours d'eau, plans d'eau et eaux souterraines), mais n'a pas la même définition suivant que l'on s'adresse aux eaux superficielles ou aux eaux souterraines.
Pour les eaux superficielles (cours d'eau et plans d'eau), il est établi à partir d'une liste finie de substances appelées substances prioritaires (SP) et substances dangereuse prioritaires (SDP) pour lesquelles des normes de qualité environnementales (NQE) sont définies.
Pour les eaux souterraines, il est établi à partir d'une liste finie de paramètres physico-chimiques, de micropolluants organiques et minéraux, et à partir de l'ensemble des substances actives pesticides mesurées (métabolites pertinents compris).
L'état chimique ne comporte que 2 classes :
Etat bon : couleur bleue (les concentrations des paramètres mesurés sont toutes inférieures aux NQE)
Etat mauvais (cours d'eau et plans d'eau) ou médiocre (eaux souterraines) : couleur rouge (la concentration d'au moins un paramètre dépasse une NQE)
L'état écologique s'applique aux cours d'eau et aux plans d'eau. Il est établi à partir des différents éléments de qualité physico-chimiques et biologiques recueillis dans le cadre du programme de surveillance des eaux superficielles. L'état écologique comporte 5 classes :
Le fond géochimique est la concentration d'un élément issu de la décomposition chimique naturelle d'un substrat géologique. Pour évaluer la qualité des eaux vis à vis des métaux, les concentrations naturelles, ou fond géochimique, sont retranchées des concentrations mesurées dans l'eau. Ainsi, la qualité de l'eau ne dépend plus que des concentrations issues des activités humaines.
La fréquence de quantification d'une substance est égale au nombre de fois où cette substance est quantifiée divisée par le nombre de fois où elle est mesurée.
Les HAP sont des substances principalement générées par des processus de combustion incomplète de la matière organique à haute température. Les principales origines de ces composés sont la combustion du carburant automobile, la combustion domestique (charbon, bois…), la production industrielle (aciéries, alumineries…), la production d’énergie (centrales électriques fonctionnant au pétrole ou au charbon…) ou encore les incinérateurs.
L'hypolimnion résulte de la stratification thermique des eaux d'un lac. C'est la couche thermique la plus profonde, aux eaux généralement froides et de température relativement stable.
La limite de quantification est la plus petite valeur à partir de laquelle il existe un résultat de mesure avec une fidélité suffisante.
Une masse d'eau est une portion de cours d'eau, canal, aquifère, plan d'eau, lagune ou zone côtière homogène. Il s'agit d'un découpage élémentaire des milieux aquatiques destiné à être l'unité d'évaluation de la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE. Il existe 3 types de masses d'eau :
- Les masses d'eau naturelles (MEN)
- les masses d'eau fortement modifiées (MEFM) : ce sont des masses d'eau dont les modifications hydromorphologiques, liées à un usage socio-économique et présentant un caractère irréversible ne lui permettront jamais d'atteindre le bon état écologique. Cette identification ne concerne que les eaux superficielles.
- les masses d'eau artificielles (MEA): ce sont des masses d'eau de surface créées par l'homme dans une zone qui était sèche auparavant. Il peut s'agir par exemple d'un lac artificiel ou d'un canal.
Selon la définition 35 de l’article 2 de la Directive Cadre sur l’Eau 2000/60/CE (DCE), une NQE représente « la concentration d’un polluant ou d’un groupe de polluants dans l’eau, les sédiments ou le biote qui ne doit pas être dépassée afin de protéger la santé humaine et l’environnement ».
Elles sont en particulier utilisées dans le contexte de la DCE pour deux types d’évaluation :
Pour les eaux, il existe deux types de normes applicables :
Les PCB sont des produits chimiques organiques chlorés qui, avant leur interdiction en 1987 en France, étaient utilisés pour leur grande stabilité thermique et leurs caractéristiques électriques. Ils étaient notamment employés comme : isolants électriques pour les transformateurs et les condensateurs (pyralène), fluides caloporteurs pour le transfert de calories dans des installations industrielles diverses.
Se dit d'un échantillonnage réalisé sur tout ou partie d'une colonne d'eau (par exemple la zone euphotique, l'épilimnion, l'hypolimnion). L'échantillon peut être prélevé avec un tuyau, une bouteille intégratrice, ou sous la forme de sous-échantillons régulièrement répartis sur la zone à échantillonner à l'aide d'une pompe ou d'une bouteille fermante manuelle ou automatique. L'échantillon est alors considéré comme représentatif de la colonne d'eau échantillonnée.
Le réseau de contrôle de surveillance des eaux douces de surface doit permettre d’évaluer l’état général des eaux à l’échelle de chaque bassin (par exemple, le bassin Rhône Méditerranée ou le bassin de Corse) ainsi que son évolution à long terme. Il est constitué de sites d’évaluation, localisés sur des masses d’eau représentatives de la diversité des situations rencontrées sur chaque bassin.
Pour les cours d'eau, ce réseau est constitué de 400 stations sur le bassin Rhône-Méditerranée et de 22 stations sur le bassin de Corse.
Le Réseau de Contrôle Opérationnel (RCO) concerne des masses d’eau identifiées comme étant susceptibles de ne pas atteindre le bon état. Il a pour objectifs de suivre l’influence des pressions et d’évaluer l’effet des actions engagées sur ces masses d’eau pour en améliorer l’état. Ce réseau n’a pas vocation à être pérenne. En effet, lorsque le bon état est atteint à l’échéance d’un SDAGE, le suivi prend fin. Pour les cours d'eau et pour le SDAGE 2016-2021, ce réseau est constitué de 505 stations sur le bassin Rhône-Méditerranée et de 7 stations sur le bassin de Corse.
Conformément à la DCE, des conditions de référence ont été établies, par type de masses d’eau, avec un niveau de confiance suffisant, pour définir les limites de classe des éléments de qualité de l’état écologique (notamment la limite état bon/moyen). Les conditions de référence d’un type de masse d’eau sont les conditions représentatives d’une eau de surface de ce type, pas ou très peu influencée par l’activité humaine.
Pour répondre à ces exigences, un Réseau de Référence Pérenne (RRP) est mis en œuvre afin de conforter la connaissance des conditions de référence et de les actualiser pour prendre en compte les changements à long terme des conditions naturelles, notamment les changements climatiques, dans le référentiel du bon état écologique de la DCE. Pour les cours d'eau, ce réseau est constitué de 93 stations sur le bassin Rhône-Méditerranée et de 14 stations sur le bassin de Corse.
Un quart des stations du Réseau de Contrôle de Surveillance doit faire l'objet d'un suivi des pesticides une fois tous les 3 ans. Ces stations, pour être représentatives de la qualité des eaux vis à vis des pesticides, ont été sélectionnées aléatoirement au sein du RCS.
La notion de « substances pertinentes à surveiller » – introduite pour la première fois dans l’arrêté « surveillance » du 25 janvier 2010 – permet d’étendre la surveillance au titre de la DCE au-delà des substances pour lesquelles des normes de qualité environnementale (NQE) sont fixées (c'est-à-dire, les substances prioritaires et prioritaires dangereuses définies au niveau communautaire et les polluants spécifiques de l’état écologique). L'objectif premier et général de la mise en œuvre de la surveillance des substances pertinentes est d’acquérir de l’information sur les niveaux d’occurrence afin de pouvoir préciser le risque posé par ces dernières sur les ressources aquatiques. Après évaluation, certaines de ces substances ont vocation à intégrer les polluants spécifiques de l'état écologique.
Une valeur guide environnementale (VGE) est la concentration d’un polluant dans l’eau, les sédiments ou le biote, à ne pas dépasser pour protéger les écosystèmes aquatiques et la santé humaine. L’élaboration de VGE est portée, en France, par l’Ineris, en partenariat avec l’Ifremer pour le milieu marin.
À ce jour, plus de 100 valeurs sont mises à disposition sur le portail substances chimiques de l’Institut. L’Ineris travaille également à améliorer la méthodologie d’élaboration des valeurs guides.
La zone euphotique est la zone aquatique comprise entre la surface et la profondeur maximale d'un lac, exposée à une lumière suffisante pour que la photosynthèse se produise. Elle se détermine par la mesure de la transparence au disque de Secchi.
La zone euphotique est comprise entre la surface et la profondeur égale à 2,5 fois la transparence au disque de Secchi.