- la classe de contamination de chacune des stations du programme de surveillance vis-à -vis des HAP (c'est à dire la classe de contamination pour la concentration cumulée maximale pour la station, le support et la période considérée) ;
- la répartition des stations en fonction de leur classe de contamination et de leur finalité de suivi (RCS ou CO Toxiques).
Classes de contamination : éléments méthodologiques¶
Ces classes de contamination n’ont pas de signification directe en termes d’impact environnemental ou sanitaire. Elles permettent seulement de regrouper les stations selon cinq niveaux de contamination, définis à partir des concentrations mesurées.
Les classes de contamination calculées pour cette période et le support sédiment sont les suivantes :
- Très faible : ]0 - 37 µg/kg de MS]
- Faible : ]37 - 1 880 µg/kg de MS]
- Moyenne : ]1 880 - 3 722 µg/kg de MS]
- Elevée : ]3 722 - 5 564 µg/kg de MS]
- Très élevée : ]5 564 - 96 048 µg/kg de MS]
MS : matière sèche
La région Bourgogne-Franche-Comté est la région qui présente la plus forte proportion de stations avec des niveaux de contamination élevés ou très élevés (24 % des stations RCS et 46 % des stations CO Toxiques).
Les stations suivies sur le bassin Corse ne présentent pas de niveau de contamination élevé ou très élevé par les HAP.
Ces 10 prélèvements concernent 6 stations dont 5 sont situées en région Bourgogne-Franche-Comté. Une analyse conduite par l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée Corse (délégation régionale de Besançon) sur les causes à l'origine de la présence marquée d’hydrocarbures aromatiques polycycliques en Bourgogne-Franche-Comté met en cause plusieurs origines comme les combustibles de biomasse et charbon, les combustibles fossiles liquides, les poussières de particules urbaines et routières.