Les contaminants d'intérêt émergent les plus fréquemment quantifiés.¶
La figure ci-dessous présente les fréquences de quantification des contaminants d'intérêt émergent quantifiés au moins une fois dans l’eau.
Pour le bassin Rhône-Méditerranée, 18 contaminants d'intérêt émergent présentent des fréquences de quantification supérieures ou égales à 25 % :
- un anti-diabétique : la metformine (93 %, max = 31.2 µg/l)
- un anti-hypertenseur : l'irbesartan (73 %, max = 4.9 µg/l) ;
- deux anti-épileptiques : la gabapentine (61 %, max = 2.1µg/l) et la carbamazépine (53 %, max = 0.78 µg/l) ;
- deux stimulants : la caféine (73 %, max = 3.7 µg/l) et la nicotine (36 %, max = 1.5 µg/l) ;
- trois analgésiques dont un métabolite : le tramadol (60 %, max = 0.8 µg/l) et son métabolite l'O-déméthyltramadol (41 %, max = 0.55 µg/l), le paracétamol (36 %, max = 5.4 µg/l) ;
- deux béta-bloquants : le sotalol (51 %, max = 0.86 µg/l) et l'acébutolol (26 %, max = 6 µg/l) ;
- un diurétique : l'hydrochlorothiazide (48 %, max = 0.73 µg/l)
- les ions perchlorates (66 %, max = 8.7 µg/l)
- un anxiolytique : l’oxazépam (50 %, max = 0.96 µg/l) ;
- deux anti-inflammatoires : le diclofénac (29 %, max = 1.7 µg/l) et l'ibuprofène (31 %, max = 2 µg/l) ;
- un antibiotique : le sulfaméthoxazole (32 %, max = 0.53 µg/l) ;
Pour le bassin de Corse, ce sont la metformine (62 %), la nicotine (46 %) et la caféine (40 %) qui sont les trois paramètres les plus quantifiés.
Parmi les substances quantifiées, 8 relèvent des substances pertinentes à surveiller :
- les ions perchlorates (45 %)
- deux antiépileptiques : la carbamazépine (51 %) et son métabolite carbamazépine époxyde (10 %) ;
- un anxiolytique : l'oxazépam (40 %) ;
- un régulateur lipidique : l'acide fenofibrique (13 %) ;
- deux anti-inflammatoires : le diclofénac (26 %) et l'ibuprofène (25 %) ;
- un antibiotique : le sulfaméthoxazole (20 %).