Les éléments traces métalliques peuvent avoir des origines multiples : naturelle, industrielle, minière et agricole. Ainsi, les concentrations mesurées dans certains cours d’eau du bassin Rhône Méditerranée sont étroitement liées au contexte géologique local, tel l’arsenic dans les massifs cristallins (Massif Central, Corse Alpine, Alpes internes). La présence de sites miniers peut accentuer ces fonds géochimiques (lixiviation). Des travaux d’estimation des concentrations naturelles de référence pour les éléments traces métalliques de la Directive Cadre de l’Eau et les stations déclassées correspondantes sont nécessaires pour distinguer les apports anthropiques des apports naturels.
100 % des stations concernées par la présence d'ETM ;
pour le support eau, près de 70 % des prélèvements du RCS et 80 % des prélèvements du CO Toxiques présentent des traces d'ETM "réglementaires" (Cd, Hg, Ni, Pb, As, Cr, Cu, Zn) ;
pour le support sédiments, 100 % des prélèvements présentent des traces d'ETM. Ceci s'explique par la présence naturelle des ETM dans l'environnement et leur forte capacité d'adsorption sur le support sédiment.