Au titre du programme de surveillance, le suivi des micropolluants comprend le suivi des substances réglementaires et le suivi des pesticides.
Le suivi des substances réglementaires concerne :
- les Substances Prioritaires et Dangereuses Prioritaires de l’état chimique (SP et SDP),
- les Polluants Spécifiques de l’Etat Ecologique (PSEE),
- les Substances Pertinentes à Surveiller (SPAS).
Celui-ci est réalisé sur les supports eau et sédiment dans le cadre du Réseau de Contrôle de Surveillance (RCS), et du Contrôle Opérationnel pour les stations concernées par un enjeu « toxiques » (CO Toxiques).
Pour le RCS des bassins Rhône Méditerranée et de Corse, 1/3 des stations du RCS est suivi chaque année.
Le suivi des pesticides est réalisé sur le support eau dans le cadre du Réseau de Contrôle de Surveillance (RCS Pesticides), et du Contrôle Opérationnel pour les stations concernées par un enjeu « pesticides » d’origine agricole (CO Pesticides).
Toutefois, le RCS Pesticides ne concerne que 25 % des stations du RCS. Chaque année, un suivi des pesticides est réalisé sur 1/3 d'entre elles.
Le tableau ci-dessous détaille les modalités de suivis des micropolluants dans le cadre du programme de surveillance.
Modalités de suivi des micropolluants dans le cadre du programme de surveillance :¶
Au total, sur la période 2020-2022, les suivis de micropolluants ont concerné 634 stations dont :
- 422 pour le RCS,
- 165 pour le CO Toxiques,
- 105 pour le RCS Pesticides,
- 289 pour le CO Pesticides.
Remarque : les méthodes analytiques mises en oeuvre pour l'analyse des paramètres réglementaires permettent d’identifier et de quantifier d'autres paramètres. C'est pourquoi les paramètres analysés dans le cadre du suivi des micropolluants peuvent aller bien au-delà des exigences réglementaires.
Par ailleurs, au-delà des supports eau et sédiment, conformément à la réglementation, des analyses de bioaccumulation doivent être réalisées dans le biote pour certaines substances de l’état chimique. Ainsi, des polluants bioaccumulés sont recherchés depuis 2017 dans le support poisson, depuis 2018 dans le support gammare (69 stations sont échantillonées une année sur deux).