L’état écologique est la résultante de l’ensemble des éléments de qualité physicochimiques (bilan de l'oxygène, température, nutriments, acidification, polluants spécifiques) et biologiques (invertébrés benthiques, diatomées, macrophytes, poissons). Les conditions hydromorphologiques permettent l'évaluation du très bon état.
Conformément aux textes en vigueur, l’état écologique 2023 est calculé à partir des données sur les milieux, acquises en 2020, 2021 et 2022.
Par construction, les états médiocre et mauvais reflètent une dégradation marquée des éléments biologiques.
En 2023, ces états se cantonnent au bassin Rhône-Méditerranée et sont principalement le reflet d'une altération de la vie piscicole.
Tous réseaux confondus (contrôle de surveillance, contrôle opérationnel et sites de référence - 857 stations), sur les 192 stations en état médiocre ou mauvais, 59.4 % d'entre elles présentent également des résultats physicochimiques dégradés.
Aujourd'hui, les principales causes de dégradation de l’état des eaux sont les atteintes à la morphologie des cours d'eau : recalibrages, rectifications, endiguements...
Ces altérations diminuent les potentialités écologiques des rivières et rendent celles-ci plus fragiles aux agressions qu’elles subissent. Cela se traduit concrètement par des communautés biologiques fragilisées et, dans les cas les plus graves, par la disparition d’espèces.
Seules 3 stations sont en très bon état écologique, toutes situées sur le bassin de Corse :
Station | Département | Station | Département |
---|---|---|---|
GOLO A ALBERTACCE | 2B | RU D'AITONE A EVISA | 2A |
FIUMORBO A GHISONI | 2B |
Sur le contrôle de surveillance, seules 27.3 % des stations du bassin Rhône-Méditerranée présentent un bon état écologique, contre 81.8 % sur le bassin de Corse.
Attention, une station pouvant appartenir à plusieurs réseaux, il n'est pas pertinent de faire la somme des stations des onglets RCS, CO et REF pour obtenir le nombre total de stations dans un état donné.