Une campagne de recherche de 115 substances pharmaceutiques a été réalisée en 2018 sur toutes les stations du réseau de contrôle de surveillance.
La contamination des eaux souterraines est moins importante que celle des eaux superficielles, mais, sur les 31 substances identifiées dans les eaux souterraines, certaines le sont dans plus de 5% des prélèvements :
• la carbamazépine (antiépileptique) : 9,2% des prélèvements
• la metformine (antidiabétique) : 8,3% des prélèvements
• le sulfamethoxazole (antibiotique) : 6,4% des prélèvements
• l’hydrochlorothiazide (diurétique) : 5,9% des prélèvements
• l’irbesartan (antihypertenseur) : 5,5% des prélèvements.
Les concentrations rencontrées sont inférieures au µg/l, mais, sachant que la plupart des eaux souterraines sont destinées à l’alimentation en eau potable, il est légitime de s’interroger sur l’impact à long terme d’une telle contamination.
Ces substances sont principalement présentes dans les aquifères les plus vulnérables du bassin en lien avec les eaux de surface.